Archives de catégorie : Convention de Faro

« Graines de Liberté – Hadoù ar Frankiz » s’associe avec grand plaisir Fest-noz vraz Kala-Mae du 14 mai.

La culture

comme les semences

sont des biens communs à renforcer.

La valorisation du métier d’artisan semencier que porte la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) « graines de liberté – Hadoù ar frankiz », pour cultiver un savoir de sélection variétale au plus près des territoires, dans les champs comme dans les villes, avec les vivants, végétaux et animaux, est d’abord une affaire de confiance en soi face à des logiques agro-industrielles qui écrasent la profession agricole. Retrouver confiance en soi, après des mois de distanciation sociale, ce n’est pas le moindre des enjeux. Retrouver le goût de la fête, autour de repas qui ont un lien au sol, en relation avec les saisons, participe de redonner goût au partage et au faire ensemble. Et cela nous fait tous du bien.

Heureuse d’être associée, la coopérative « Graines de Liberté- Hadoù ar frankiz » félicite la ténacité de l’association d’Evel Just à organiser cet événement de culture populaire bretonne ouverte sur le monde, qui renforce notre capacité à cultiver, ensemble, nos humanités.

Fest-noz vraz KalaMae

Samedi 14 mai 2022
de 20h30 à 2h00

Salle Dan ar Braz 17 rue Stang vihan  Kemper

 

Ci dessous le liens avec le Programme : 2022-04-07- Dossier de presse Kalanna 28mai22V4

La Bretagne salie par l’édito haineux du « Télégramme »

Le mouvement international « Black Lives Matter » qui a pris de l’ampleur après l’assassinat par un policier de George Floyd le 25 mai dernier est salutaire. La vie des noirs compte, comme la vie de toutes celles et ceux qui n’ont pas des peaux considérées comme blanches compte autant que celle des autres, mais c’est loin d’être le cas aux États-Unis comme en France.

De part et d’autre de l’atlantique, le mouvement « Black Lives Matter » et le déboulonnage de statues percutent le récit idéologique de romans nationaux auxquels les jeunes générations se confrontent aujourd’hui et que des intérêts financiers véhiculent sans état d’âme pour éviter tout débat sur l’origine des fortunes qui dirigent l’économie actuelle et sur le partage des richesses.

L’éditorial « Le poison de l’indigénisme »  du 13 juin 2020 d’Hubert Coudurier, directeur de l’information du Télégramme, est bien révélateur de l’idéologie fascisante d’une France qui n’a pas fait le deuil de son empire colonial et de sa « mission civilisatrice ».

Alors que le gouvernement a tenté de faire passer une loi contre les contenus haineux sur internet, heureusement retoquée par le conseil constitutionnel, le silence politique concernant cet éditorial haineux est assourdissant et très inquiétant. Cet édito du Télégramme salit la Bretagne, terre de résistance, terre accueillante des réfugiés; elle salit les acteurs qui font la promotion d’une Bretagne humaine et démocratique.

Nous invitons tous les nostalgiques d’empires qui n’ont plus les pieds sur terre à écouter la chanson de Billie Holiday – « Strange Fruit » (texte Abel Meerpool connu sous le pseudonyme Lewis Allan )

Minga,  la FSU Bretagne, l’Union Syndicale Solidaires Bretagne , CGT-Enseignement Privé, CGT Educ’action 29 et VISA 29 (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) adressent leur soutien au « collectif Justice pour Adama » et invite à signer la pétition «  Le poison du racisme distillé dans les foyers bretons » du collectif rassemblant notamment Kofi Yamgnane (Premier maire noir de France et ancien  secrétaire d’Etat à l’intégration), Patrick Chamoiseau (Ecrivain, Prix Goncourt 1992), Malik Salemkour (Président de la LDH),  Yvon Le Men (Prix Goncourt de la Poésie 2019), Pierre Tartakowsky (Journaliste et Président d’honneur de la LDH), Kaddour Hadadi alias HK (Auteur, Chanteur), Didier Squiban (Pianiste), …

Pour prendre connaissance du texte  et signer, c’est ici

https://framaforms.org/tribune-citoyenne-contre-leditorial-du-130620-du-telegramme-1593096869

 

Les Oiseaux de passage, une plateforme d’offres de voyage pour ne pas céder à la pression des temps qui courent !

Pour prendre le temps de se retrouver, dans la découverte d’un environnement qui nous dépayse;

pour prendre le temps de se retrouver, à travers l’histoire vécue par d’autres que soi;

pour prendre le temps de se retrouver, à travers d’autres manières de vivre et de travailler au pays;

pour faire face à tout ce qui érode nos humanités, en nous faisant oublier notre lien aux sols, à la mémoire, au vivant… et à la pression exercée sur les territoires et leurs habitants par le tourisme de masse, les oiseaux de passage proposent une autre façon de voyager en allant à la rencontre d’humains qui ont tant de choses en commun avec vous.


Pour re-découvrir ce qui a motivé le soutien de Minga dans cette entreprise, c’est par là (http://minga.net/minga-associe-fondateur-de-la-coopera…/) et vous laisser emporter par leurs premières offres, c’est par ici : https://lesoiseauxdepassage.coop/

Du « faire ensemble » en action dans la Vienne, sur France inter.

A découvrir dans les carnets de campagne sur France Inter : les « Oiseaux de passage », une plateforme d’offres en ligne de séjours organisés par des communautés d’habitants qui refusent de se laisser enfermer dans la peur de l’étranger, lancée à l’initiative des coopératives Ekitour et Hôtel du nord.
Et dans la même émission, le projet de transformation de la librairie indépendante « La Belle aventure » en coopérative d’intérêt collectif (Scic) : « Libres lecteurs, libres lectrices ».

https://www.franceinter.fr/emissions/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-18-septembre-2018